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						 20 Avril 2005 
						Le terrorisme ne faiblit pas. La mobilisation de chacun plus que jamais indispensable 
						3 avril 2005, triple attentat à Hat Yai (Thaïlande) 7 avril 2005, attentat au Caire (Egypte) 16 avril 2005, nouvel attentat à Bagdad (Irak) 15 avril 2005 : 100 jours de détention pour Florence Aubenas et Hussein Hanoun 16 avril 2005 : Guy-André Kieffer, reporter, a disparu en Côte d'Ivoire depuis 3 ans  Avril 2005 : 2 ans que le journaliste, Frédéric Nérac, a disparu en Irak  Avril 2005 : plus de 3 ans qu'Ingrid Bétancourt est détenue en otage par les FARC en Colombie.
  En un mois, le terrorisme a encore causé la mort et l'enlèvement de personnes civiles, indépendantes de tout conflit armé.
  Parallèlement, les Etats tentent d'apporter des réponses, dans le cadre européen ou onusien,  Tel est le cas avec l'adoption par l'Assemblée Générale de l'ONU, le 13 avril 2005, de la Convention internationale pour la répression du terrorisme nucléaire, qui vient porter à 13 le nombre d'instruments internationaux applicables dans le domaine du terrorisme, ou au sein du Conseil de l'Europe qui a adopté le 2 mars 2005 les lignes directrices sur la protection des victimes d'actes terroristes.
  Pour autant, le terrorisme ne faiblit pas. Les réponses ne semblent pas à la hauteur des enjeux et la protection des victimes demeure insuffisante. 
  C'est pourquoi S.O.S. Attentats persiste à demander l'adoption rapide par l'ONU de la Convention Générale sur le terrorisme international, en projet depuis de longues années, la mise en œuvre rapide de la résolution 1566 du Conseil de sécurité de l'ONU qui crée un groupe de travail "chargé d'étudier la possibilité de créer un fonds international d'indemnisation des victimes d'actes de terrorisme et des membres de leur famille" et, a minima, la création d'un fonds européen permettant la réparation intégrale des préjudices subis par les victimes du terrorisme et qui ne bénéficient pas, comme en France, d'un Fonds de garantie spécifique.
  Au delà de l'indemnisation des victimes, la communauté internationale doit se mobiliser pour mettre en place de véritables instruments permettant la lutte contre le terrorisme et l'effectivité de leur mise en œuvre, en particulier par une coopération judiciaire internationale optimale.
  Par ailleurs, en France, les victimes d'actes de terrorisme commis en France ou à l'étranger comme leurs familles, regroupées au sein de S.O.S. Attentats déplorent la lenteur des procédures judiciaires et demandent qu'un effort particulier et significatif soit effectué pour accélérer l'instruction des dossiers. 
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